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CHARLIE HEBDO

8 Janvier 2015 , Rédigé par Jean marc Wenezoui

CHARLIE HEBDO

Charlie Hebdo est un journal hebdomadaire satirique français. Largement illustré, il pratique de temps en temps le journalisme d'investigation en publiant des reportages à l'étranger ou sur des domaines comme les sectes, l'extrême droite, le catholicisme, l'islamisme, le judaïsme, la politique, la culture, etc. Selon Charb, directeur de la publication jusqu'en 2015, la rédaction du magazine reflète « toutes les composantes de la gauche plurielle, et même des abstentionnistes

« On a tué “Charlie Hebdo” ! »

Selon un employé de Premières lignes, une société de production installée en face de la rédaction de « Charlie », au deuxième étage, les deux assaillants égarés au troisième auraient menacé de leur arme un locataire croisé dans le couloir. Avec toujours cette même question, obsédante : « Où est Charlie ? ». Ils finiront par trouver la bonne porte. C’est la dessinatrice Coco qui, sous la menace d’une arme, devra accepter de taper le code de la porte blindée qui donne accès à la rédaction.

Les trois hommes soupçonnés de l'attentat contre «Charlie Hebdo», qui a fait douze morts, ont été identifiés. Ils sont âgés de 34, 32 et 18 ans et seraient originaires de Gennevilliers.

Les agresseurs se seraient d'abord trompés d'immeuble et seraient entrés à la mauvaise adresse. Puis, vers 11 h 30, les hommes armés d'une kalachnikov et d'un lance-roquettes ont fait irruption au siège de Charlie Hebdo. Le commando aurait commencé à tirer dans le hall, puis serait monté dans les étages. Une trentaine de coups de feu auraient été tirés. Jointe par téléphone par le journalL'Humanité, alors qu'elle était encore sur les lieux de la fusillade, en état de choc, la dessinatrice Corinne Rey dite "Coco" témoigne : "J'étais allée chercher ma fille à la garderie, en arrivant devant la porte de l'immeuble du journal, deux hommes cagoulés et armés nous ont brutalement menacées. Ils voulaient entrer, monter. J'ai tapé le code. Ils ont tiré sur Wolinski, Cabu... Ça a duré cinq minutes... Je m'étais réfugiée sous un bureau... Ils parlaient parfaitement le français... Se revendiquaient d'al-Qaïda."

Propos recueillis par:Jean Marc Stephane OUENEZOUI

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